vendredi 17 juin 2011

Californication - Saison 3 : Apologie du libertinage


Nous avions laissé Hank dans sa Porsche si personnel avec sa fille Becca en train de regarder Karen s’envoler pour New York. L’enjeu pour Hank est clairement de tenir quelques mois le temps que Karen s’installe, s’épanouissent dans son travail et le temps pour Hank de retourner à New York.

La saison s’ouvre sur une situation qui a bien changé. Becca est devenu une ado en puissance, se rebellant et repoussant les limites de la discipline parentale et Hank, par un joyeux hasard, devient professeur de littérature à la faculté.

AMIES DU JOUR, BONSOIR

Hank dans sa nouvelle situation va pleinement profiter de sa position pour s’épanouir sexuellement. 3 femmes vont incarner cela : Félicia, la femme du doyen infidèle, qui compte se venger de cet écart, Jackie l’étudiante aux atouts de « poids » et Jill son assistante de cour.

Ne pouvant pas résister à ces sirènes, le mâle se défendra en jouant le rôle de l’amoureux des femmes qui ne souhaite que révéler leur beauté intérieur et les révéler elle-même. Au final Hank se pose en humaniste, homme conquis par la cause féminine et qui les défend « corps et âme » face au monde.

A coté de cela, Charlie et Marcy divorce et la saison est une sorte d’allé et venu entre eux : tantôt Charlie revient à la maison, tantôt Marcy se permet des écarts avec d’autres hommes dont son fantasme de jeunesse, le même qui est le client de Charlie, Rick Springfield, une sorte de star du rock mal dégrossi des années 1980 et qui fait un come-back retentissant.

Devant un tel portrait Hank jongle, essaye et tant bien que mal il n’arrive pas à éviter l’inévitable avec Karen, la déception d’un homme qui aime les femmes mais qui ne cesse de briser le cœur de celle qui l’aime.

MOODY BLUES

C’est donc dans ce contexte assez paradoxal que Hank se situe, incompris ou tout simplement plus gros connard que le monde est connu, le doute est permis.

Showtime ne c’est pas loupé encore une fois avec cette saison 3 qui rattrape les dérapages de la seconde. Moins rock et plus Sex, la saison 3 se conclut toutefois très rapidement. On sent toutefois que si scenaristiquement cette saison est bonne, la fin laisse penser à un bouclage en deux temps trois mouvements.

Néanmoins il faut encore reconnaitre que Californication met la barre tees haute et certes si ca reste un divertissement complètement barré, mais assumé, la série sait rester là où elle est tout en faisant partie de ces production actuelle qui nous enchante.

Au final Hank n’en a pas finit avec nous, attachant, drôle, fort et intéressant, il s’impose comme une figure incontournable de la télévision américaine de part ses répliques déjà cultes. David Duchovny continu la performance et ne semble pas vouloir arrêter de profiter des plaisirs de la vie.

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