samedi 13 août 2011

Californication – Saison 4 : Adaptation de l’avant


Nous avions laissé Hank dans le désarroi. En quelques minutes, la police vient l’arrêter pour abus sexuel sur mineur (référence à la sauterie avec Mia du pilot), le bonheur si bien engagé s’effondre, Karen est au courant, finit le temps de l’ignorance, Hank doit désormais affronter ses démons devant la justice des hommes.

Showtime remet donc le couvert avec une quatrième saison sous le signe du jugement et de la reprise. Californication a cette facilité déconcertante de rester agréable et incroyablement passionnante tout au long de sa longévité.

HOLLYWOOD STORY

Deux arcs important se détachent dans cette quatrième saison. Le premier est sans conteste la relation sexuelle avec une mineure (Mia) qui tourne en poursuite judiciaire à notre plus grand plaisir puisque l’avocate qui le défend est interprétée par Carla Gugino (Entourage, Threshold …). Le tout se passe bien et permet de raccorder cette quatrième saison avec la première en réussissant à nous éclaircir sur les origines de Hank dans un épisode judiciaire où Karen, Charlie et même Bill témoigne sur fond de flashback.

L’autre arc est celui de l’adaptation de son livre « fornication musclé » en film avec la bienveillance de Charlie. La présence apprécié de Rob Lowe en Hank Moody (dans le film) ou encore de Addison Timlin en Mia, fait monter la température tout en ajoutant un coté plus « qualitatif ». De même Stephen Toblowsky en producteur gentillet et nouvel amant de Marcy est à mourir de rire.

Ces deux files rouge nous font comprendre deux choses : que Hank est sur la sellette, le jugement arrive, désormais il est (enfin) temps pour lui de se prendre en main, mais également que sa vie n’est pas celle d’un homme voué à la débauche mais plutôt d’une âme égaré qui essaye tant bien que mal d’être lui-même, de vivre sa vie dans un monde qui n’obéit plus à son désir inspiré du passé.

PASSÉ IDEALISTE

La dernière vitrine de cette saison est encore celle des personnages. Si Marcy et Charlie s’éclate chacun de leur coté et sont dans le « je t’aime moi non plus » constant, Hank lui voit une tout autre réalité, celle de sa fille qui s’engage dans un groupe (avec Zoë Kravitz, fille de Lenny s’il vous plait) et prend des ailes en renvoyant de plein fouet les actes de son père dans sa figure, Karen trouve en Benjamin, son nouvelle amant « black », le réconfort et l’envie d’aller de l’avant.

A partir de là, en parallèle de son jugement, Hank vit un véritable chemin de croix en tombant sur des femmes qu’il a eu l’honneur de pratiquer tel que Trixi (la prostitué, saison 2) ou la femme du réalisateur de son 1er film (saison 1).
Attachante ces retrouvailles ne nous éloigne cependant pas du sujet ; la vie de Hank dans la cité du péché, loin de ce coté « dépressif cool » et bien plus proche du paumé, sur une pente glissante.

Au final cette saison 4 de Californication nous épate, on y retrouve des références aux saisons passé, enfin des réponses également et boucle des intrigues qui trainaient en longueur (3 saison quand même en ce qui concerne Mia …). Bien au dessus du niveau des saisons 2 et 3 qui était déjà très bonne, cette saison 4 nous conforte, nous rassure et enchante, décidément Tom Kapinos et son équipe n’ont pas finit de nous rendre accros à Hank, tel un drogué à sa cocaïne … c’est jouissif.  


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